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700 ans des Jeux floraux : trois Grands Prix internationaux

Pour célébrer les 700 ans d’existence de ses Jeux, l’Académie a créé trois grands prix internationaux qui ont été remis lors de la cérémonie du 3 mai dernier. Chaque lauréat s’est vu remettre une Fleur réalisée par un lycée professionnel de métier d’art et d’artisanat, en partenariat avec l’Académie de Toulouse.

Le Grand Prix international de poésie en langue française de l’Académie des Jeux floraux – Georges Mailhos, nommé d’après le prédécesseur de l’actuel Secrétaire perpétuel, Philippe Dazet-Brun, a été remis à Abdellatif Laâbi, poète, écrivain et traducteur marocain, pour l’ensemble de son œuvre. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Son combat lui valut d’être emprisonné de 1972 à 1980. Exilé en France en 1985, il a été lauréat du Prix Goncourt de la poésie et du Grand Prix de la francophonie de l’Académie française. Le 3 mai, il a reçu l’Orchidée, au centre sur la photo, réalisée par les élèves du lycée professionnel d’orfèvrerie Clément de Pémille, à Graulhet (31).

Le Grand Prix international de poésie slamée a récompensé Rohan Houssein à l’issue d’un concours-concert mémorable. Poète, rappeur et plasticien, Rohan Houssein exprime et transmet une vision artistique à travers un rap  « géopoétique » ouvert sur le monde. C’est la Marguerite, à gauche sur la photo, qui lui a été décernée. Elle a été confectionnée par les élèves de la section ferronnerie du lycée Marie-Antoinette Riess, à Mazamet (31).

Enfin, le Grand Prix international du recueil d’un jeune poète a récompensé la poétesse et dramaturge Milène Tournier pour son recueil Ce que m’a soufflé la ville. Ce recueil est une succession de pérégrinations urbaines, d’heures de marche, de trajets en train ou en RER, de bribes de conversations volées. Lui a été remis le Pastel, à droite sur la photo, réalisé par les élèves du lycée des métiers d’art, du bois et de l’ameublement de Revel (31).